Ce soir je suis triste et j’ai besoin de prendre l’air, de rallumer une lumière.
Ce n’est pas la lumière des cieux, mais celle d’un réverbère.
Je l’allume et tu es là.
Et déjà tu n’es plus.
Tu n’es pour moi qu’une ombre, un filet d’espoir
auquel je m’attache tous les soirs.
Quelque chose qui va fondre.
Quelque chose de chaud et de glacial à la fois.
Quelqu’un qui part et qui ne reviendra pas.
Tu es l’édifice de mon archipel,
mais un édifice toujours près à disparaître.
J’ai toujours répondu à tes appels,
mais toi, entends-tu les miens ?
Je croyais en tes promesses.
Tu te souviens, lors de ces saisons d’été ?
Je t’ai cru.
Toujours les mêmes réflexions, toujours les mêmes questions.
Jamais les mêmes mots, jamais les mêmes réponses.
Tant de rêves inexaucés, de réalités
désabusées…
Tu as fermé les yeux alors que je t’ouvrais mon cœur.
Tu as fondu devant moi alors que je te tendais les bras.
Maintenant je vais partir,
trouver le chemin qui me servira d’avenir.
Un chemin de soleil,
pour qu’aucun bonhomme de neige
ne puisse jamais surgir
et puis fondre.
Lili, La Rochelle
Wahou… Mais c’est vraiment magnifique. Ta lettre exprime beaucoup de chose à la fois, tel qu’un sentiment d’abandon, de quelqu’un qui t’as fais du mal, et puis qui es parti sans donner de nouvelles… J’espère que tu iras loin dans ton écriture, car tu as vraiment quelque chose de spécial !! Continue comme sa !!